En cette journée mondiale du Start Up , le Ministre de l’Enseignement Supérieur , de la Recherche et de l’Innovation a reçu une délégation dirigée par le directeur général de UBA. Une occasion saisie pour procéder au lancement d’un programme porté par la Banque à travers la Fondation Elumelu qui consiste à financer des jeunes porteurs de projets africains (des Start Up). Le concept s’appuie sur la mission de la Banque qui est une banque africaine pour des projets pour de jeunes africains. Cela consiste à identifier les porteurs de projets, les mettre en concurrence, sélectionner les meilleurs projets pour leur faire une donation de 5000 dollars, pour démarrer leurs projets. Ils ont choisi le ministère de l’Enseignement Supérieur, mais aussi dans le cadre du projet Kheuyou Ndaw Yi pour accompagner les jeunes diplômés des Instituts supérieur d’enseignement professionnel (ISEP). Selon le directeur Général de UBA Sénégal, Bode Aregbosola , « Nous sommes là aujourd’hui pour présenter le projet Fondation qui finance les jeunes entrepreneurs sur la base de projet. On a l’habitude de faire cela dans les 54 pays d’Afrique mais cette année particulièrement nous avons décidé de travailler avec le MESRI pour essayer de promouvoir au maximum les étudiants parce que nous vu le travail fourni par le ministère avec la mise en place des ISEP qui sont des jeunes prêts à être opérationnels dès leur sortie ». Une manière de de faciliter aux jeunes l’accès à leurs premiers financements. Car selon ce dernier, « Si on facilite à ces jeunes l’accès au financement avec une première donation de 5000 dollars, ils peuvent démarrer leur propre entreprise. C’est l’Afrique développée par les africains », fait –t- il savoir. Le choix du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, n’est pas fortuit, fait-il savoir. « On a ciblé le MESRI c’est bien réfléchi par rapport à nos objectifs de développement pour l’Afrique. On est conscient que le développement de l’Afrique se fait par les jeunes instruits. Nous sommes dans les dispositions pour accompagner de manière durable le MESRI qui est en train de mettre tous les moyens pour la réussite de ce projet ». Un concours international où les 54 pays de l’Afrique sont concernés. Sur le podium au Nigéria tous les pays seront représentés, « mais notre objectif c’est de retrouver un maximum de lauréats sénégalais dont des étudiants. Cela donnera une idée de la qualité des enseignements au Sénégal », déclare le directeur général de UBA Sénégal , Bode Aregbosola . Une initiative bien saluée par le MESRI qui y voit une opportunité pour promouvoir l’emploi des jeunes mais surtout des jeunes diplômés des ISEP implantés à Thies, Diamniadio et Mbacké.« Dans les ISEP des jeunes sont formés en deux ans pour leur donner une qualification qui les met immédiatement dans le monde de l’entreprenariat. Nous sommes dans un pays avec 77% de jeunes confrontés à un problème d’emploi et d’employabilité », estime –t- il. Ainsi le ministère va mettre tout en œuvre, mettre tous les moyens dont nous disposons avec l’accompagnement des enseignants, des laboratoires, les infrastructures dont le ministère de tutelle dispose, a –t- il ajouté. Des actions qui vont permettre selon ce dernier, « pour que ceux qui seront choisis dans les brefs délais, puissent lancer leurs activités. L’année dernière, 32 étudiants ont bénéficié de ce financement. L’objectif de la banque est d’augmenter ce nombre de manière significative. Un encadrement sera mis en place pour chaque projet porté par un jeune étudiant pour bénéficier de ce financement », a –t- il annoncé. « Kheuyou Ndawyi » qui concerne l’ensemble des jeunes sénégalais est également visé par cette Fondation pour ce financement. « Le fait de choisir les diplômés des ISEP c’est aussi travailler sur un volet important parce que la formation dans nos ISEP est conçu de telle sorte que pendant les deux ans les étudiants sont aussi bien dans les salles de classe que dans les sites de production pour régler le problème d’employabilité. L’expérience a montré que dès leur sortie, ils peuvent travailler dans une entreprise ou créer leur propre entreprise », a affirmé Cheikh Omar Hann , le Ministre de l’Enseignement Supérieur , de la Recherche et de l’Innovation.
Antachiekhou Koné