Econews- « La tontine a été toujours un moyen très sûr et extrêmement léger pour les groupes vulnérables, notamment les femmes. Elle a toujours contribué aux petits financements ». L’assertion est de l’économiste Meïssa Babou. Etant un cumul de petites sommes versées à quelqu’un et qui rembourse de façon très allégée, la tontine au Sénégal a encore de beaux jours. « Elle est même montée jusqu’à acheter des billets pour la Mecque ou même des maisons », souligne M. Babou. Avec le concept E-tontine, l’économiste pense que cela élargit l’assiette sur le plan de la géographie. Parce que là, on dépasse le quartier ou l’entreprise. Ainsi, on peut être aux Etats-Unis et participer à une
tontine au Sénégal. « Si une E-tontine marche très bien, on peut dépasser les 10 millions voire avoisiner 50 millions de FCFA. C’est un moyen d’élargir la base de la tontine. Ce qui fait que les sommes peuvent être plus important. L’E-tontine peut jouer un rôle important dans le financement d’activités rémunératrices. Elle peut permettre un développement personnel ou d’un groupement. C’est un nouveau moyen d’investigations pour les couches vulnérables », confie-t-il.
Adji BAH/econews