Reconnecter la finance et le citoyen, démocratiser l’épargne en la dirigeant vers des projets à fort impact social ou environnemental, voici une belle idée que LITA.co (pour Live Impact Trust Act) a mis en pratique avec succès depuis plusieurs années.
Cofondée par Eva Sadoun et Julien Benayoun en 2014 sous le nom de 1001PACT, rebaptisée pour ses besoins d’internationalisation trois ans plus tard lors de son installation en Belgique et en Italie, cette plateforme de financement participatif dispose d’un large portefeuille composé exclusivement d’entreprises tournées vers l’économie responsable et réelle.
Toutes répondent à un ou plusieurs des dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) listés par l’ONU, et les analystes de LITA.co les sélectionnent rigoureusement sur ces critères, en étudiant à la fois leur impact positif, leur vision et leur modèle, tout en les aidant à structurer leur plan de financement.
À ce jour, LITA.co, membre du réseau Bpifrance Excellence, a déjà collecté 35 millions d’euros (via près de 10 000 investissements réalisés) et permis de créer ou de consolider près de 4 000 emplois. On peut y investir à partir de 100 €, en choisissant parmi différents types de structures, de la startup innovante en phase d’amorçage, à la PME solide ancrée dans la réinsertion sociale, l’immobilier écologique, les énergies renouvelables mais aussi les associations en développement ou les sociétés locales, qui améliorent la vie près de chez soi.
Son portefeuille électronique est le seul à avoir obtenu le label Finansol qui atteste du caractère solidaire d’un produit financier et de la fiabilité de l’intermédiaire. « Ce label garantit au grand public que son argent est dirigé vers des projets durables et viables. C’est d’autant plus essentiel que si parmi nos clients nous avons des investisseurs très militants ainsi qu’une clientèle patrimoniale rompue aux produits d’épargne, nous ciblons également les millenials engagés sur ces questions, et qui effectuent chez nous leurs toutes premières opérations financières.
D’où la nécessité d’être totalement transparents » explique Eva Sadoun, qui ajoute : « C’est aussi avec cette approche pédagogique, pour permettre de comprendre ce que l’on finance, que nous allons lancer une sorte de « Yuca » de l’épargne, avec des partenaires référents tels que des ONG, agences de notation, Think Tank et autres instituts. Qui sait par exemple que 40 % de notre empreinte carbone individuelle provient de notre argent et de ce qu’on en fait ? »
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