En dépit de la covid-19, les investisseurs ont continué de croire au potentiel de la tech nord-africaine et celle du Moyen-Orient. La progression des investissements en capital-risque dans cette zone en 2020 en dit long sur les motivations et les retours attendus par ces derniers…
Les entreprises technologiques de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) ont levé plus de 1 milliard $ de financements sous forme de capital-risque en 2020, souligne un rapport de janvier 2021 de la plateforme d’informations Magnitt. Si le montant levé est en hausse, le nombre de deals conclus au terme de l’année a quant à lui diminué de 13 % à 496 transactions.
« 2020 a été un point de basculement pour les start-up soutenues par le capital-risque dans la région Mena. Ce fut une année difficile à bien des égards et il est probable que l’impact de la pandémie continue d’affecter la population ainsi que les perspectives macroéconomiques de notre région », souligne Philip Bahoshy, fondateur et directeur général de Magnitt.
Ces montants ont été mobilisés au cours d’une année difficile, marquée par la prolifération de la covid-19 dans plusieurs grandes économies d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ainsi, les investissements ont davantage progressé dans les secteurs de l’alimentation, des boissons et de la santé, indique le document.
Cette progression des financements dans la zone Mena, en dépit de la crise, est un indicateur de l’appétit des investisseurs locaux et étrangers pour les entreprises tech africaines et celles du Moyen-Orient. Ces investisseurs, motivés par des rendements et gains plus attrayants du fait de leurs placements misent davantage sur les start-up agiles, capables de transformer les défis de la crise en opportunités d’affaires et d’en dégager des plus-values intéressantes, surtout dans des secteurs vitaux pour les ménages et entreprises.