L’électricité est la deuxième forme d’énergie consommée par le secteur agricole et est un facteur essentiel pour certaines branches. L’introduction du renouvelable dans le secteur comme s’y sont engagées la FAO et l’IRENA permettra de réduire son empreinte carbone et d’accroître sa résilience.
L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) vient de signer un accord avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). L’objectif est de promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables dans les chaînes de valeur de l’agroalimentaire, de la pêche et de la foresterie.
A travers le mémorandum d’entente, les deux entités désirent accroître la profitabilité et la durabilité des secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, tout en renforçant leur résilience au changement climatique ainsi que leur implication dans l’action climatique.
« Les énergies renouvelables sont essentielles pour les systèmes de transformation agroalimentaire et les stratégies de résilience au climat et de neutralité carbone […] Cette collaboration permettra de renforcer le rôle des énergies renouvelables dans les initiatives de la FAO », a affirmé Qu Dongyu (photo), directeur général de la FAO.
La collaboration inclut entre autres le partage d’expériences, le renforcement des capacités, l’échange de bonnes pratiques, la mise en place de conseil à l’élaboration des politiques, et le développement de politiques de financement.
Rappelons que le secteur agricole est l’un des plus affectés par le changement climatique, surtout en Afrique où les événements extrêmes affectent grandement les rendements.
Une introduction des énergies renouvelables dans le secteur contribuera à l’action climatique tout en réduisant le capital consacré à l’approvisionnement en énergie par le secteur.