Alors que le secteur des cryptomonnaies sort à peine des conséquences de l’intense répression dont ces actifs numériques ont fait l’objet plus tôt cette année, la Chine en remet une couche. Et les prix repartent à la baisse.
La Banque populaire de Chine (PBOC) a publié ce vendredi sur son site web un communiqué dans lequel elle déclare que les services proposant des échanges, l’appariement d’ordres, l’émission de jetons et des produits dérivés pour les monnaies virtuelles sont strictement interdits. Les plateformes étrangères d’échange de cryptomonnaies fournissant des services en Chine continentale sont également considérées comme illégales.
Dans le communiqué, le PBOC s’attaque au bitcoin et à ses pairs en évoquant les multiples activités illégales qui s’effectueraient « plus facilement » grâce à eux. Entre autres, les jeux d’argent, la collecte de fonds illégaux, la fraude, les systèmes pyramidaux, le blanchiment d’argent ont été pointés du doigt. En plus d’interdire aux institutions financières, aux sociétés de paiement et aux plateformes de faciliter les échanges de cryptomonnaies, le régulateur veut renforcer la surveillance des risques liés aux activités crypto. Il veut aussi mettre en place un mécanisme d’alerte précoce afin de mettre fin à la « hype » dans le commerce et le minage de cryptomonnaies.
Les prix du bitcoin et de l’éther sont respectivement passés à moins de 42 000 dollars (41 479,41 dollars) et moins de 2 800 dollars (2761,17 dollars), ayant connu une chute de 5,8 % et 10,3 % ces 24 dernières heures. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que Pékin s’attaque aux cryptomonnaies et ces nouvelles mesures annoncent de nouveaux moments difficiles pour ces actifs numériques dans l’empire du Milieu.