Lors du séminaire organisé, les 14 et 15 mars dernier, par la ville de Rufisque autour du thème: «Rufisque offshore: quels enjeux, risques et opportunités pour la ville», préparer la jeunesse rufisquoise aux nouveaux métiers du pétrole ou leur donner les meilleures chances de tirer profit de l’exploitation de cette ressource fait parti des recommandations faites par les élus de ladite ville.
Ce week-end à Saly, les élus de la ville de Rufisque à savoir les maires, les conseillers municipaux, la société civile et des experts en pétrole ont réitérés une nouvelle fois leur désir de tirer profit de l’exploitation prochaine du pétrole au large de ses côtes. Le rôle de cette réunion était surtout d’information et de plaidoyer sur Rufisque Offshore, un puits de pétrole en haute mer que l’État compte explorer et exploiter au profit de la nation.
Occasion pour Alioune Mar, le maire de la commune de Rufisque-ouest, dénonce leur non-implication dans le processus d’exploitation de ce puits de pétrole. Aucun maire ne peut donner des informations à ce secteur vital. Nous voulons, en amont, être imprégnés mais, malheureusement, nous entendons souvent le site de Rufisque Offshore et autres sans pour autant en avoir des informations, souligne-t-il. En tant qu’élus, leur mission est de protéger les populations et de défendre ses intérêts, rappelle-t-il.
Tout en revenant sur l’évolution connu par le Code pétrolier et gazier du Sénégal au fur des années, le député rufisquois Seydou Diouf, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, insiste sur la formation de la jeunesse et surtout aux nouveaux métiers du pétrole et du gaz. «Il faut que la ville de Rufisque se prépare pour tirer le maximum d’opportunités d’exploitation du pétrole et du gaz. Ce ne sont pas des paroles, mais ce sont des mesures que nous devons prendre à l’échelle de notre collectivité territoriale, que ce soit la ville, les communes et le Conseil départemental. Si l’on veut que la jeunesse de Rufisque puisse trouver de l’emploi dans ce domaine, il faut lui donner l’opportunité d’être formée », estime Seydou Diouf.
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