Le ministre des finances et du budget a organisé ce 18 décembre un panel pour rappeler les démarches déroulées par l’institution étatique et qui visent à sensibiliser les personnes pour leur intégration dans les services financiers, a coût abordable et de manière responsable. « A l’heure actuel, en terme de résultats, le taux d’inclusion financière au Sénégal avoisine les 67% sur un objectif de 75% »a annoncé par le conseiller technique du directeur général du secteur financier et de compétitivité qui assure que le pays est sur la bonne voie.
Selon le CT du ministère, « une stratégie nationale est en cours d’élaboration pour une facilitation de l’inclusion financière qui cible surtout les jeunes, les femmes, la population rurale. Nous avons beaucoup de pistes à savoir l’éducation financière mais aussi la micro-assurance qui commence à se développer au Sénégal et nous pensons que pour la population rurale se serait une sécurité sachant que avec les aléas climatique que nous subissons. »
Ainsi, « L’accent sera mis sur la micro-assurance et la digitalisation pour toucher le maximum de personnes », a renseigné par le technicien financier. De ce fait, l’un des objectifs majeurs de l’inclusion financière au-delà de permettre aux bénéficiaires de pouvoir épargner, est de sécuriser ces derniers en terme de couverture contre les risques. Cependant, des contraintes sont à relever sur l’asymétrie d’informations (ils n’ont pas beaucoup d’information sur les clients). « Pour résoudre ce problème, on a mis en place le bureau d’information sur le crédit (Bic) pour permettre la production de rapport de solvabilité sur les clients afin qu’ils puissent bénéficier de crédit ». A ce jour nous sommes 7000 clients dans le Bic mais nous pensons avec le projet de décret qui est en cours, l’intégration des grands entreprises que sont la senelec, SDE et les operateurs téléphonies.
AD BA/Econews