Il y avait pourtant eu un rebond mardi, mais les annonces de la Réserve fédérale américaine et les dispositifs de plus en plus drastiques mis en place à travers le monde pour lutter contre la pandémie de coronavirus et contre ses conséquences économiques n’auront pas rassuré longtemps les marchés. Pour la énième fois, les bourses mondiales ont encore chuté mercredi. Les pertes, depuis le début de la crise, sont colossales.
À Paris, Londres, Francfort, puis à New York, tous les indices boursiers ont subi des reculs très importants, de l’ordre de 4 à 6 points. Les bourses asiatiques avaient elles-mêmes clôturé en baisse, dans des proportions moindres.
Les cours du pétrole n’échappent pas à cette nouvelle dégringolade. Oscillant autour de 25 dollars, ils évoluent à leur plus bas niveau depuis 2003 et devraient, selon les analystes, continuer de baisser. Même l’or, valeur refuge par excellence, ne trouve pas grâce aux yeux des investisseurs.
Cette journée noire sur les places boursières est loin d’être la première. Depuis le début de l’année, et l’apparition du coronavirus, les marchés ont globalement chuté d’environ 30%.
Outre les multiples mesures de soutien aux établissements financiers et aux entreprises, des dispositifs spécifiques aux salles de marché ont été adoptés pour limiter la casse, comme l’interdiction des ventes à découvert, ou d’autres mesures plus techniques.
Mais certains analystes jugent que le plus efficace serait carrément de fermer temporairement les bourses mondiales, tant leurs réactions sont épidermiques et dangereuses pour l’économie réelle.