Econews- En septembre dernier, quelques économistes mettaient la visite de la mission du Fmi sous le signe d’un ajustement structurel imposé à l’Etat du Sénégal. Le Fmi pressait alors le président de supprimer ou fusionner des agences, de réduire le train de de l’Etat et surtout de supprimer les subventions. Quelques temps après il y a la hausse du prix de l’électricité. Selon Cemile Sankak, la Représentante -résidente du Fmi, « La hausse du prix de l’électricité n’est pas une condition du programme Icpe . Comment expliquer tantôt, la priorisation des dépenses relève du choix des autorités ».
Le principe directeur est une réallocation progressive des ressources de la consommation publique peu prioritaire vers l’investissement en capital humain et en infrastructures pour soutenir une croissance forte et inclusive. « La hausse du prix de l’électricité permettra à la SENELEC, d’investir dans l’électrification rurale. Les autorités devaient décider entre continuer la subvention et créer l’espace budgétaire pour mieux renforcer l’électrification rurale. C’est une décision qui devrait faciliter l’extension des réseaux d’électrification pour une croissance inclusive », a –t-elle déclaré.
Par ailleurs pour renforcer la politique de protection sociale, la hausse n’a pas touché la première couche qui consomme le moins d’électricité. Selon toujours la représentante résidente du FMI, « Le prix de l’électricité est élevé au Sénégal à cause des coûts élevés des facteurs de production .Dans les prochaines années, il devrait baisser à la faveur de la production d’électricité à partir du gaz, à travers le gaz to power ».