Le ministre de l’Élevage et des Productions animales, monsieur Aly Saleh Diop a présidé la 7ème édition de la journée nationale de l’élevage axée sur une prise de contact et d’échanges avec les acteurs, ce jeudi 26 novembre 2020 à la sphère ministérielle de Diamniadio.
Une célébration un peu particulière cette année, suite à la pandémie de la Covid-19. Selon le ministre « afin d’apporter ma pierre à l’édifice en construction relatif au développement du secteur de l’élevage de notre pays, je m’engage à poursuivre avec tous les acteurs concernés la mise en œuvre des recommandations formulées lors des éditions précédentes ». « Toutes les filières animales ont été rudement éprouvées par la situation sanitaire, notamment lors de l’application des mesures restrictives pour freiner la propagation du coronavirus. Face à ces difficultés, le gouvernement du Sénégal a mis en place un plan de résilience économique. Dans ce combat de résilience économique, l’élevage doit être à l’avant-garde, compte tenu de son importance socio-économique à travers sa contribution à la nutrition et à la sécurité alimentaire des ménages sénégalais. Il s’agit aussi de mettre en avant son rôle déterminant dans la génération des revenus et de création d’emploi », estime Aly Saleh Diop.
Poursuivant, le ministre de l’Élevage et des Productions animales déclare que « j’ai pris la juste mesure des enjeux et défis majeurs qui se posent au secteur et que je compte les relever avec le concours de tous les acteurs sans exception. Pour ce faire, j’inscris mon action dans une démarche pragmatique, participative et inclusive pour bien cerner les contraintes qui entravent le secteur. Selon toujours Aly Saleh Diop, quelques préalables incontournables sont nécessaire pour le développement de l’élevage, à savoir le contrôle des maladies animales prioritaires, l’éradication du vol de bétail, la prévention et le règlement des conflits entre agriculteurs et éleveurs à travers la mise en place d’un mécanisme de gestion efficace et d’un cadre réglementaire adéquat pour faciliter l’accès du bétail aux ressources pastorales et hydriques. Il y a aussi la sécurité alimentaire du cheptel avec le renforcement du fonds revolving, la réalisation d’infrastructures pastorales et marchandes ainsi que le renforcement des capacités des acteurs et l’amélioration de l’accès au crédit des acteurs des filières animales.