Econews-Le ministre du Pétrole et des Energies Mouhamadou Makhtar Cissé a officiellement remis, le mardi 14 janvier 2020, à l’entreprise australienne Woodside, le décret d’autorisation pour l’exploitation et le développement du Champ de Sangomar.
C’est parti pour l’étape d’exécution de la Phase 1 du Projet de développement du champ Sangomar. En effet, la décision finale pour la mise en production prévue en début 2023 a été signée, ce mardi 14 janvier, à Dakar entre le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé et les partenaires associés, au premier des rangs l’operateur Woodside, Cairn, Far limited et de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
Le patron de Woodside, Greg Mogan, dans son mot a salué tout le soutien du président de la République Macky Sall pour la signature du décret portant autorisation d’exploitation de la Phase 1 du Projet Sangomar, « manifestant ainsi sa confiance à Woodside et à ses partenaire de la Joint-Venture pour développer le premier projet pétrolier offshore du Sénégal », a-t-il souligné, non sans admettre que « cela a été un long et difficile parcours qui n’aurait pu réussir sans la volonté et la détermination des femmes et des hommes ici présents ». Il poursuit : « Tous unis par cette ambition de parvenir à cet important objectif au bénéfice des populations sénégalaises et de la Joint-Venture ».
230 MILLIONS DE BARILS DE PETROLE EN PHASE 1 DÈS 2023
Le ministre pour sa part, magnifiant le caractère solennel de signature des accords qui vont lier l’Etat du Sénégal à la Joint-Venture en charge du développement du champ Sangomar dira : « je voudrais saisir cette occasion historique pour faire de cette collaboration faisant suite à la découverte de cet important gisement pétrolier et gazier au Sénégal nommé Champ Sangomar. Celui-ci se situe à 100 kilomètres au large des côtes sénégalaises dans les blocs de Rufisque Offshore Sangomar Offshore et Sangomar Offshore profond (Rssd) et qui prévoit une production de 230 millions de barils de pétrole en Phase 1 dès 2023 ».
Mouhamadou Makhtar Cissé d’ajouter : « les travaux majeurs du projet incluent une campagne de forage et de compétition soutenue dans le cadre du développement. Celle-ci prévoit 23 puits, qui seront reliés par un réseau de système sous-marins progressivement installés sur champ entre 2021 et 2023. L’arrivée du Floating production storage and offloading (Fpso), une unité flottante de production, de stockage et de déchargement ] au large de nos côtes est prévue en 2022 permettent ainsi le début de la phase de mise en service pour une mise en production attendue au début 2023 ».
Enfin, il nourrira les espoirs, en soutenant que « des opportunités se présenteront également dans les domaines de la fabrication et de la gestion des déchets sans oublier le conseil juridique et financier. Et tout ceci augmentera indirectement la gamme de services pour les autres industries du pays ».
Pour rappel, c’est en 2004 que le contrat de recherche et de partage de la production portant sur les blocs RSSD a été conclu et avait posé un certains nombres d’engagements pour la Joint-Venture et dont le respect a mené en 2014 à la découverte du gisement Sangomar.
Il aura ensuite fallu évaluer cette découverte en vue de préparer un rapport d’évaluation de la découverte Sangomar et c’est sur la base de laquelle a été conçu le concept de développement.
A ceci, Mamadou Faye, directeur général Petrosen dira : « après contre-expertise, le gouvernement du Sénégal a approuvé le plan de développement et d’exploitation des blocs Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore [Rssd].
PAF