Sur les six dernières années, les entreprises technologiques égyptiennes ont dominé la région nord-africaine, en termes de financements levés. L’Algérie n’a mobilisé que 1 % du total des fonds levés dans la région, depuis 2015.
L’Egypte est considérée comme la plaque tournante des entreprises technologiques d’Afrique du Nord, dans la mesure où le pays a attiré, depuis 2015, 80 % du total des investissements réalisés dans la région, indique la plateforme Baobab Insights dans un nouveau rapport publié le 4 octobre.
La Tunisie, présentée comme le deuxième plus grand pôle technologique d’Afrique du Nord a concentré seulement 11 % du total des financements levés par les start-up dans la région, depuis 2015. Le Maroc occupe la troisième position avec 8 %, tandis que l’Algérie ne récolte que 1 % du montant global levé par les entreprises technologiques de la région.
De manière générale, le nombre et la valeur des transactions conclues par ces entreprises nord-africaines sur la période allant de 2015 à août 2021 ont connu une croissance régulière, sauf pour les années 2018 et 2020. Pour le premier semestre de l’année en cours, les start-up de la région ont levé 166,1 millions $ via 52 tours de financement.
85 % du total des fonds ont été mobilisés par 10 start-up. La société égyptienne de logistique et transport, Trella, a obtenu au cours de ses six premiers mois de l’année, le montant le plus élevé, soit 42 millions $.
Si l’Egypte a pu compter sur sa forte croissance démographique et l’adoption rapide de technologies par les populations pour renforcer son écosystème entrepreneurial, la tech tunisienne en revanche a davantage tiré profit de la Start-up Act en 2018. Ce cadre juridique a stimulé le paysage technologique et encouragé l’éclosion de start-up, avec des financements et allègements fiscaux.