Présent depuis plusieurs décennies sur le continent, Bolloré Africa Logistics, l’une des premières acquisitions du groupe, a fait partie des divisions les plus prolifiques ayant financé bien d’autres conquêtes. Cette division pourrait bientôt passer dans le giron d’un autre groupe.
Vincent Bolloré, le magnat français du transport et de logistique envisagerait de se séparer de sa branche africaine Bolloré Africa Logistics, pourtant considérée comme l’une des plus vieilles et plus productives du groupe.
L’information qui défraie la chronique en France depuis ce matin, a pour source principale le Monde qui rapporte que l’homme d’affaires aurait chargé « la banque Morgan Stanley pour commencer à sonder des acheteurs ».
De grands noms de l’industrie maritime mondiale sont d’ores et déjà cités comme manifestant un certain intérêt pour ce deal, tels que le français CMA CGM et le danois Maersk. Le Dubaïote DP World ainsi que le chinois Cosco Shipping, ou encore le Suisse MSC, pourraient eux aussi rejoindre le rang des géants du secteur maritime qui lorgnent ce dossier.
Actif sur le continent africain depuis environ une trentaine d’années, ce puissant bras opérationnel du conglomérat qui emploie environ 20 800 collaborateurs, a élargi sa présence dans 42 ports. Dans lesquels il intervient en tant qu’opérateur de terminaux portuaires, agents maritimes ou encore manutentionnaire de marchandises conteneurisées et en conventionnelles.
Ses contrats de concession couvrent 16 terminaux à conteneurs, 7 terminaux Roro (roll-on/roll-off), et 3 réseaux ferroviaires sans occulter les ports secs et entrepôts dont il détient le droit d’exploitation.
Selon le journal Le Monde, « la branche Bolloré Africa Logistics, qui a généré en 2020 un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros, serait valorisée entre 2 milliards et 3 milliards d’euros »