Apres 2009, le Sénégal souhaite accueillir, à nouveau les assemblées annuelles de développement (bad) en 2023. L’actuel cycle des pays organisateurs qui avait été ouvert, en 2016, avec la Zambie doit se refermer, 2021, avec le Ghana. Cette année, si, c’est la cote d’ivoire siège de la Bad, qui doit accueillir cette des grandes messes africaine pris comme l’évènement le plus important de l’institution. En effet, le groupe de la banque rassemble, tous les ans environ 3000 délégués comprenant des chefs d’états, des ministres africains de l’économie, des finances et du plan, des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé et de la société civile, des groupes de réflexion, des représentants du monde universitaire et les medias afin de débattre des questions clés relatives au développement de l’Afrique. La dernière édition s’est tenue en 2019 en Guinée équatoriale.
Suivant son calendrier la Bad ouvre, à partir de 2022, un nouveau cycle de cinq ans (2022-2026) au cours duquel les pays les pays qui veulent organiser les assemblées annuelles se manifestent. Apres évaluation des différentes candidatures, la banque désigne à l’ avance les pays devant abriter l’évènement durant cette période une manière de leur donner le temps et l’opportunité de tout mettre au point pour une bonne organisation. Le Sénégal ayant fait acte de candidature pour accueillir l’édition 2023, la Bad a dépêché une mission technique d’évaluation qui séjourne actuellement à Dakar du 20 au 24 Janvier.
Les membres de la mission ont rencontré les professionnels de la presse et de la communication pour , d’une part, camper les enjeux des assemblées annuelles de la bad et d’autre part, en savoir un peu plus sur les offres de services des medias sénégalais au cas où les candidatures du Sénégal est retenue, nous pensons que nous allons dépasser allégrement le chiffre de 3000 participants étant donné l’attractivité de votre pays pour les opérateurs et les medias. Nous sommes donc ici pour évaluer la capacité du Sénégal qu’il s’agissent d’engagements ou des aptitudes techniques des opérateurs publics ou privés à donner l’écho ou l’appui que demande cet évènement » , a déclaré Chawki Chahed, chargé de communication en chef de la Bad. Il a fait savoir que toute les informations collectées permettront d’apprécier la candidature de notre pays en terme de seront consignés dans une aide-mémoire qui sera signé avec le gouvernement enfin de communication et semaine. « Cet aide-mémoire permettra de présenter les résultats de notre appréciation sur Les capacités du Sénégal à abriter cette rencontre », a précisé M. Chahed.
Selon Bardi mahamat Issein, chargé de la technologie et des infrastructures des conférences et réunion à la Bad, trois pays ont exprimé leur souhait d’organiser les assemblées annuelles durant le cycle 2020 – 2026. Mais d’autres pourraient se manifester parce que « la liste est encore ouverte ». Ces missions d’évaluation sont importantes, lorsque deux pays choisissent la même année pour organiser cet évènement, ce sont les rapports de cette évaluation techniques qui vont les départager. « La désignation d’un pays n’est pas autonome. Ce n’est pas parce qu’un pays a déposé sa candidature que celle – ci sera validée. Tout dépend du conseil des gouverneurs, qui examine les dossiers de chaque pays et décide en dernier ressort », a-t-il éclairé.
Sans rien préjuger le Sénégal a de grandes chances d’organiser les assemblées annuelles de la Bad en 2023 vu qu’il a l’habitude d’accueillir des rencontres d’envergure similaires : Oci( deux fois), Fesman (deux fois) sommet de la francophonie (deux fois). Et en ce sens compter les jeux olympiques des jeunesses prévues en 2022.