Le ministre de la pêche et de l’économie maritime était, au port autonome de Dakar (pad) pour une visite de prise de contact. Alioune Ndoye a sillonné des différents secteurs de cette structure pour s’imprégner de la situation qui y prévaut. Durant ses déplacements, le ministre socialiste a quelques fois été interpellé sur certains problèmes que connaissent les travailleurs du port.
Ainsi, si d’aucuns ont déploré les délais de débarquement jugés trop long, d’autres se sont plaints de la présence des tableaux étrangers qui, d’après eux, viennent piller les ressources halieutiques du pays .Sur cette interpellation, le successeur d’Aminata Mbengue Ndiaye à la tête dudit département des pêches a été, un peut plus clair. Pour Alioune Ndoye , à l’heure actuelle, il n’existe aucun accord de pêche entre le Sénégal et la chine. « Les gens parlent souvent sans maitriser les choses. Celui qui nous a interpellé tout à l’heure ne maitrise pas ce qu’il entrain de dire », précise-t-il d’emblée. A l’en croire, il n’y a rien d’anormal que des investisseurs sénégalais ou autres hommes d’affaires aillent racheter des matériels chinois. « Je pense que notre rôle est d’abord d’encourager l’investissement qui permet de créer des emplois, de la richesse et développer l’économie. Si les gens nous disent accompagnez-nous pour aussi porter des investissements d’une certains dimension, là je tends l’oreille. Au Sénégal, les choses sont réglementées ; on ne fait pas ce que l’on veut », explique-t-il.
Dija BAH/Econews
- Publicité -