L’Afrique devrait perdre plus de 110 milliards de dollars (64.735 milliards CFA) en taxes, exportations de pétrole, emplois et contrats avec des entreprises locales au cours des trois prochains mois. Faisant un tel constat, la chambre africaine de l’énergie estime que , »les États africains doivent trouver des moyens pour alléger le fardeau des opérateurs pétroliers et des sociétés de services locales étant donné les effets catastrophiques que le coronavirus a sur le prix du baril et la demande de pétrole mondiale ».
À travers un communiqué reçu à tribune, la chambre africaine de l’énergie note que << les entreprises prennent-ils déjà un coup dans leurs programmes d’exploitation et doivent trouver des moyens de lever des capitaux pour réussir à forcer des puits >>. Pour y faire face, des extensions sont nécessaires pour garantir le succès de ces sociétés à court terme et les États membres de l’OPEP doivent immédiatement s’engager avec les dirigeants de l’Arabie Saoudite et de la Russie pour s’assurer que les marchés pétroliers ne soient pas sur approvisionnés. Selon la même source, << les gouvernements africains devraient envisager d’imposer des annulations ou des reports immédiats des paiements d’impôts pour une période pouvant aller jusqu’à trois mois aux sociétés de services appartenant à des africains, aux sociétés d’exploration et de production locales et à toutes les sociétés internationales et locales travaillant sur des programmes d’exploration >>. De la même manière, des répercussions sont attendues au niveau des pays africains qui, comme le Sénégal, vont intégrer le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz.
Hydrocarbures et Covid-19 :Plus de 64735 milliards de pertes pour le secteur pétrolier en Afrique
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