Le Conseil consultatif et le Comité technique de l’Observatoire de suivi du budget social (Osbs) ont été mise en place le mercredi 22 Janvier. Ladite structure a un « rôle de suivi, de veille et d’alerte » sur les budgets alloués aux secteurs sociaux.
Le Comité technique et le Conseil consultatif de l’Observatoire de suivi du budget social (Osbs) entrent en jeu dans l’évaluation des politiques publiques. L’Osbs a pour mission de promouvoir l’exécution des initiatives d’ordre sociale. L’instance directrice a été instituée le 30 novembre dernier par arrêté ministériel pour pouvoir renforcé le « regard citoyen » sur l’utilisation du budget alloué à des secteurs comme l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement, la nutrition …
La mise en place d’une telle structure permettra de faciliter la compréhension de la répartition budgétaire, d’asseoir une meilleure planification pour l’atteinte des résultats du développement économique et social inscrits dans le Plan Sénégal émergent, mais également de sensibiliser le secteur privé par rapport aux investissements.
Les organes de l’Observatoire de suivi du budget social sont constitués par les Ministères à orientation sociale, les organisations de la société civile, les organisations qui militent en faveur de la cause des enfants et des femmes, le patronat sénégalais, les associations d’élus locaux et des organismes internationaux dont l’Unicef.
Silvia Danailov, Représentante de l’Unicef à Dakar, se réjouit de la mise en place de cette nouvelle qui, d’après elle, demeure un cadre « idéal » pour asseoir un vrai dialogue entre les parties prenantes de la chaine des dépenses publiques. En dépit de cette appréciation, elle a manifesté ses préoccupations par rapport aux budgets alloués, par le passé, aux secteurs de l’éducation et de la santé. A en croire Danailov, ces domaines méritent des investissements plus conséquents pour atteindre les performances visées.
Pour Serigne Moustapha Sene, Directeur général de la Planification des politiques économiques, le volet social est au cœur des politiques du Gouvernement du Sénégal. Il en veut pour preuve l’allocation, par le passé, de 35% ou plus des dépenses publiques aux secteurs sociaux, comme prévu par l’un des critères de l’Instrument de soutien aux politiques économiques (Ispe).