Depuis le 19 mars 2020, le Tchad est confronté à la pandémie de covid-19. Malgré le nombre de cas relativement moins important que d’autres pays, la situation des réfugiés inquiète. Pour faire face à la situation, le pays a reçu un financement de la Banque mondiale destiné au secteur social.
22 000 ménages vulnérables ciblés à N’Djamena, la capitale tchadienne, recevront un soutien financier du Projet d’appui aux réfugiés et aux communautés d’accueil (PARCA). L’annonce a été faite dans un communiqué publié ce mardi 17 août.
L’objectif de ce soutien financier est de permettre aux populations bénéficiaires de faire face aux effets de la pandémie de covid-19. Les 22 000 foyers ciblés percevront chacun « un transfert unique d’un montant de 120 000 FCFA, payable une seule fois ».
D’un coût global d’environ 3 milliards FCFA (5,3 millions $), cette aide financière du PARCA s’inscrit dans le cadre d’un financement de la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA). C’est en tout 145 millions de dollars qui ont été mis à la disposition du Tchad pour l’aider à prendre en charge les réfugiés et leurs hôtes « à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance ».
« Dans le but de protéger les ménages les plus touchés par les mesures contre la pandémie, le gouvernement tchadien a décidé, en partenariat avec la Banque mondiale, de répondre rapidement et massivement aux impacts économiques […] La décision a été ainsi prise à travers le PARCA, de renforcer la résilience de ces ménages affectés par ces mesures, plus particulièrement ceux de la ville de N’Djaména, qui se trouvent être les plus touchés par la pandémie au vu des statistiques nationales », explique Issa Doubragne, ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale dans la note d’information.
Ce don de l’IDA couvre 7 provinces que sont Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est, Moyen Chari, Logone Oriental, Ouaddaï et Lac.
