Les pays pauvres sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique en raison, principalement de la dépendance de leurs économies au secteur primaire. Pour accroître leur résilience, les assurances contre les risques climatiques sont primordiales.
L’InsuResilience Solutions Fund (ISF) soutient les produits d’assurance innovants contre les risques climatiques dans les pays en développement et émergents. Fondé par KfW, il est dirigé par Frankfurt School of Finance and Management.
Afin de mener à bien ce projet, KfW et Frankfurt School ont officiellement scellé le vendredi 9 juillet, la poursuite de leur coopération. En outre, l’agence allemande de développement a augmenté son soutien financier avec une subvention supplémentaire de 45 millions €. Ce montant sera utilisé pour répondre à la forte demande de produits d’assurance dans les pays les plus pauvres.
Dans le cadre de ce projet, l’ISF soutient les produits à trois niveaux. Premièrement, il réalise des analyses complètes des risques climatiques qui constituent une base importante pour la prise de décision concernant les mesures d’adaptation au climat et de gestion des risques. Ensuite, il finance le développement de nouveaux concepts et produits pour les solutions d’assurance contre les risques climatiques destinés à couvrir les groupes de population pauvres. Enfin, il soutient le lancement de ces produits sur le marché.
Selon Dr Frank Weiler de la KfW, « les conséquences du changement climatique sont de plus en plus évidentes. C’est pourquoi les solutions innovantes pour les atténuer, telles que celles développées par l’ISF, sont particulièrement importantes pour les pays pauvres ».
Depuis sa création, l’ISF a déjà lancé cinq concours de produits d’intérêt mondial. Les postulants sont des entreprises et des organisations des secteurs privé et public, ainsi que de la société civile. En outre, il fait partie du partenariat mondial InsuResilience qui découle du sommet du G7 de 2015 en Allemagne. Ce partenariat permet de couvrir les risques climatiques et catastrophes par des solutions de financement et d’assurance appropriées. D’ici 2025, il ambitionne de contribuer à protéger 500 millions de personnes supplémentaires contre les événements climatiques extrêmes.