Les assureurs sud-africains ne souhaitent pas payer leurs clients pour les dommages économiques subis à cause de la covid-19. Condamnés pour la troisième fois, ils ont décidé de saisir la Cour suprême. L’issue de cette bataille est suivie par l’ensemble des acteurs du secteur.
L’assureur Guardrisk, filiale du groupe Momentum Metropolitan Holdings, basé en Afrique du Sud, refuse pour la troisième fois, de respecter une décision de justice le condamnant à compenser un de ses clients pour les pertes subies en raison de l’interruption de ses activités due à la covid-19. Ses responsables ont décidé de saisir la Cour suprême pour obtenir gain de cause.
Le tribunal en charge de l’affaire a estimé que Guardrisk devrait compenser ses clients, puisqu’il reconnait que la pandémie de l’heure est une maladie susceptible d’être la cause d’une interruption involontaire des activités. La juridiction rappelle aussi que les mesures de confinement imposées pour réduire la propagation du mal ont créé une interruption involontaire des activités de la part des entreprises assurées et qui mérite d’obtenir une compensation.
Dans une autre affaire opposant Santam, l’autre gros assureur sud-africain à ses clients, la justice a aussi estimé que le dommage subi par l’interruption d’activités du fait de la covid-19 devrait être payé. Dans ce contexte aussi, l’affaire a été portée devant la Cour suprême.