En juin 2021, l’offre d’un consortium d’investisseurs burkinabè en vue de racheter Carthage Cement avait été la seule à être retenue. Après plusieurs mois de silence, la démarche pourrait se solder par un refus des autorités, selon la presse spécialisée tunisienne.
L’offre de rachat de 58,2% du capital de Carthage Cement par un consortium d’investisseurs originaires du Burkina Faso et qui avait été annoncée mi-2021 aurait été rejetée par les autorités de la Tunisie, apprend-on de la plateforme d’information Ilboursa qui cite « une source officielle qui a requis l’anonymat ». Une offre insuffisante serait à l’origine de ce refus qui n’est encore confirmé par aucune source officielle.
En juin 2021, on a appris que Boureima Ouédraogo et la Société internationale d’investissement, filiale du groupe burkinabè CIM Metal Group, sont les investisseurs retenus. Il est difficile d’apprécier la valeur de l’offre car d’une part, on ignore la devise dans laquelle elle a été effectuée. Mais aussi, entre le moment de l’offre et maintenant, la valeur du dinar tunisien a baissé par rapport au dollar. Ce qui devrait négativement impacter la valeur en devise de l’offre, si elle a été effectuée en monnaie tunisienne.
L’opération de cession des capitaux de Carthage Cement date de la fin 2020. Le processus a fait l’objet de report plusieurs fois, et visiblement, la démarche qui était en cours jusque-là ne risque pas d’être portée à son terme. Entre-temps, la valeur en bourse de l’entreprise a reculé sur les 12 derniers mois, tandis que la dernière note sur ses performances financières affiche une hausse de 60% du chiffre d’affaires au terme du premier semestre 2021.